Entre la yourte, le manège et le kiosque à musique, la chinoiserie est une petite folie démontable. Installée temporairement dans le jardin botanique à Bordeaux, elle est support d’ateliers pédagogiques organisés par Arc en Rêve.
L’histoire a commencé en Chine, où nous avons choisi un dépaysement volontaire pour déjouer l’angoisse d’une carte blanche. A la recherche de curiosités offrant des potentialités architecturales, nous avons glané des indices et ramené un petit concentré d’imaginaire : la forme d’une meule de foin, le confort d’un hamac et la texture d’un tas de filets de pêche.
La charpente est une répétition concentrique de douze fermes formant un mât central massif où s’accrochent les hamacs. La même maille permet de constituer le mobilier et de créer une couverture. Les filets font ainsi ombrage en laissant l’air circuler et filtrent légèrement la vue jusqu’à devenir quasiment opaque au faîtage.
Cette micro architecture est pour nous une invitation au jeu et au repos collectif.